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Pour une large part du monde, le beurre fait tellement de notre vie que nous n’imaginons qu’avec difficulté de ne pas en avoir.

Que représente le beurre pour vous?

La majorité d’entre nous a grandi avec du beurre à la maison et adore le savourer de bien des façons : étalé sur une tranche de baguette à peine sortie du four, sur un beau croissant doré, sur un morceau de panettone fruité, ou simplement fondant sur une pile de haricots verts tout juste cuits, saupoudrés de persil et d’ail frais.

Barratte verticale antique

 

Je me souviens, étant très jeune, de ma grand-mère faisant du beurre à la ferme avec une baratte verticale assez semblable à celle-là.

Mes grands-parents avaient une grande ferme et ils vendaient une partie de leur lait au village ainsi que du beurre.

J’estime que vers la fin des années 50, faire du beurre de cette façon faisait toujours partie de leur vie.

 

 

 

Beurre ou fromage? Une note au sujet des différents héritages culturels en regard de celà:

Durant ma jeunesse en France, le beurre n’était pas mis sur la table pendant un repas normal, sauf si, cas rare, certains plats le nécessitaient.

Nous mangions notre repas avec du pain, mais sans beurre; l’utilisant presque comme un ustensile pour nous aider à manger gracieusement.  Typiquement, le beurre était seulement sur la table pour le petit déjeuner.

Par contre, chaque repas se terminait en servant une petite variété de fromages avant d’être offert un fruit ou un dessert.

Au Canada, le beurre est assez normalement sur la table pendant les repas à partir du moment ou du pain est offert. Le pain est plutôt consommé comme complément au repas, avec du beurre tartiné dessus.

De plus le fromage n’a pas rituellement sa place à la fin d’un repas comme je l’ai connu dans ma famille.

Lequel des deux est le plus important pour vous? Le fromage ou le beurre?

Sans vouloir généraliser ou catégoriser à outrance, quand on examine l’histoire du beurre en Irlande, comme vous allez le voir dans un blog futur, on comprend mieux comment certains émigrants irlandais ont apporté leur attachement au beurre avec eux, tant et si bien que certains de leurs descendants semblent savourer le beurre avec le même plaisir qu’une personne d’une autre culture apprécie un morceau de leur fromage préféré.

Sans vouloir généraliser ou catégoriser à outrance, l’histoire du beurre en Irlande, comme vous allez le voir bientôt, aide à comprendre pourquoi des émigrants irlandais ont apporté leur attachement au beurre avec eux, tant et si bien que certains de leurs descendants semblent savourer le beurre avec le même plaisir qu’une personne d’une autre culture apprécierait un morceau de son fromage préféré.

Un bloc de beurre qui sent le Roquefort doit être très vieux.

Une petit morceau d’histoire d’Irlande:

Ce bloc de beurre a à peu-près 2,000 ans et a été découvert dans une tourbière irlandaise, connue sous le nom de la tourbière de Emlagh, proche de la ville de Drakerath, à environ 50 miles au nord de la capitale, Dublin.

Il a été découvert à une profondeur de 12 p / 4m. Ce bloc de ‘tartinade’ pèse un bon 22lbs / 10 kg. Le beurre se révéla être bien conservé grâce aux conditions de la tourbière qui naturellement maintient une température basse et un taux d’oxygène faible.

Les chercheurs ont suggéré que le bloc avait été profondément enseveli non pour le mieux préserver mais plutôt comme une offrande aux dieux.

Historiquement, la tourbière d’Emlagh était contigu à 3 anciens royaumes irlandais, donc c’était une zone tampon non réclamée ce qui suggère la possibilité que le beurre était enterré comme une offrande de paix. De plus le bloc n’était pas emballé ce qui renforce la théorie qu’il s’agissait d’une offrande aux dieux.