L’arbre :
L’érable à sucre est très commun in Amérique du nord, dans les régions ou le sol est profond et bien drainé, particulièrement dans les régions de l’est depuis l’Ontario jusqu’au Maritimes et au sud jusqu’en Georgie et au Kansas.
Il ne se contente pas de nous donner le succulent sirop d’érable au printemps, de surcroit, il nous offre un superbe bois dur à travailler, et il contribue particulièrement à créer la palette des riches couleurs et la stupéfiante beauté des automnes de l’est Canadien.
Saviez-vous que les couleurs de l’automne sont dues à la production de pigments appelés anthocyanes, responsables des tons rouges, et à la présence de caroténoïdes, qui donnent des teintes orange et jaune dans les feuilles après la destruction de la chlorophylle.
Reproduction:
Les fleurs de l’érable sont vertes, jaune, orange ou rouge. Les érables sont, au début du printemps, une source de pollen et nectar pour les abeilles.
Les fruits de l’érable sont appelés samaras, hélicoptères. Ces graines se trouvent en paires, chacune contenant une graine enfermée dans un petit noyau attaché à une aile plate faite d’une sorte de papier fibreux. Elles sont formées de façon à tourbillonner quand elles tombent et emmener les graines à une distance considérable emportées par le vent. On leur donne souvent le nom d’hélicoptère à cause de cela.
L’importance culturelle de l’érable à sucre.
La feuille d’érable de notre drapeau Canadien est un signe qui indique à quel degré l’érable à sucre est impliqué dans la culture Canadienne.
De fait, il est clair que les colons Européens ont appris des habitants des premières nations comment utiliser la sève de l’érable et fabriquer tous ces produits que nous adorons tous. Les Québécois en particulier grâce à leur ouverture ont rapidement appris et adopté ce savoir fait culturel dans leur style de vie
Les érables sont bien connus des peuples autochtones au Canada et sont nommés dans plusieurs langues autochtones. Bien que tous les érables contiennent de la sève sucrée, celle de l’érable à sucre est la plus concentrée. Elle a été utilisée par presque tous les peuples autochtones ayant accès à l’arbre et a été transformée en sirop et en sucre par les nations haudenosaunee, anishinaabeg, wolastoqiyik (malécite), mi’kmaq, innu, algonquin et plusieurs autres nations des États-Unis.
Des preuves tangibles appuient le fait que les peuples autochtones des régions boisées de l’est auraient été les premiers à mettre au point les méthodes d’acériculture; à l’arrivée des Européens, les Premières Nations vendaient de grandes quantités de sucre d’érable aux postes de traite de fourrure.
Durabilité
Le bois de l’érable à sucre, même non certifié, peut être utilisé sans danger.
Notez que FSC (Forest Stewardship Council) a le programme de certification le plus renommé pour le bois et est une source d’information fiable quant à la durabilité des espèces de bois dans le monde entier.
Les principaux usages de l’érable à sucre :
- Fabrication de meubles et plancher en bois dur.
- Encadrements internes
- Éléments décoratifs (balustrades)
- Planches à découper, blocs de boucherie.